« Surtout, on voudrait un jardin naturel ! »

« Surtout, on voudrait un jardin naturel ! »

Depuis un certain nombre d’années, et en particulier depuis cette époque de nos confinements forcés répétitifs, j’ai remarqué une forte hausse de la demande pour les jardins « naturels ».

J’adore la nature.

Elle m’anime depuis toute petite, elle me fascine, elle m’enchante. Depuis qu’elle et moi on a décidé de faire route ensemble pour créer des jardins, elle me parle, elle me guide et elle m’inspire. Je n’ai pas l’impression de l’utiliser. Elle est comme une gouache, un pigment, une matière vivante qui me prend la main pour façonner des espaces enchanteurs. Je me sens privilégiée de travailler pour elle, mais pour nous aussi, à travers elle.

Ode à la forêt

Ode à la forêt

Quand il pleut enfin toute une nuit, après des semaines de sécheresse, c’est à elle que vont mes premières pensées. La forêt. Je suis soulagée. Je me dis qu’elle respire enfin, que l’eau ruisselante a pu étancher la soif des radicelles. Et par la magie de la vie, à l’autre bout de ces sculptures vivantes, les immenses houppiers de feuillages se sont probablement déjà redressés.

Pour ou contre les bambous dans nos jardins?

Pour ou contre les bambous dans nos jardins?

Pour ou contre les bambous dans nos jardins ?

Dans le club très fermé des plantes persistantes qui poussent vite et qui masquent rapidement – et toute l’année – un vis-à-vis dérangeant, un mur en parpaings, ou un espace que l’on veut garder intime, le bambou fait figure de super star chez nous, depuis plusieurs décades maintenant.

Mais une fois plantés, qu’en est-il de la réalité de ces végétaux après plusieurs années ? Les bambous sont-ils la panacée que l’on nous vend ? Ou y a-t-il quelques bémols à exprimer ?

Le culte de l’apnée au travail

Le culte de l’apnée au travail

Il y a un an et demi, en pleine crise de covid, je prenais la décision au sein de ma petite entreprise d’abandonner les horaires fixes de travail, au profit d’un planning libre et adapté à chacun, modifiable au jour le jour, suivant l’envie plutôt que le devoir (lire l’article). Voici le bilan de cette expérience.

Retisser le lien avec la nature dans nos jardins par le biais des encyclies végétales.

Retisser le lien avec la nature dans nos jardins par le biais des encyclies végétales.

Et si un jardin pouvait être plus qu’un jardin ?

Et si un jardin, en plus d’être cette promesse visuelle, olfactive et sensorielle, pouvait offrir quelque chose d’encore plus précieux, mais d’invisible ?

Parce que nous croyons en la puissance d’une nature magnifiée et harmonieuse, nous avons développé, au sein de Canopées, l’idée d’un mouvement que nous avons nommé « les Encyclies Végétales ».

Module d’information pour ceux et celles qui souhaitent se reconvertir dans le métier de paysagiste.

Module d’information pour ceux et celles qui souhaitent se reconvertir dans le métier de paysagiste.

Vous avez envie de vous reconvertir vers le métier de paysagiste ? A trente-cinq ans, après un chemin professionnel pourtant loin des jardins, c’est moi-même le choix que j’ai fait.

Vous avez besoin d’en discuter avec quelqu’un qui est passé par là et connaît les différentes étapes du processus de changement d’identité professionnelle, les difficultés inhérentes à cette transformation et le résultat d’une telle démarche ?

La couleur de l’élagueur

La couleur de l’élagueur

Mahamadou est élagueur. Quand il arrive chez des nouveaux clients pour travailler, il fait face à des réactions diverses allant de la surprise, à la méfiance, jusqu’au mépris. Mahamadou est Malien. Je ne vais pas écrire cet article pour lui parce que Mahamadou n’a pas besoin que je le protège, ni que je le victimise. C’est un bon élagueur, formé, et professionnel. Il gère lui-même les regards des clients et des autres équipes, et il fait ça très bien.

La relation client-entrepreneur doit-elle être réinventée ?

La relation client-entrepreneur doit-elle être réinventée ?

Dans la longue liste des acquis comportementaux, j’invite à la table la relation client-entrepreneur fondée depuis longtemps sur le « Je paye donc on m’obéit » et sur son corollaire « Le client est roi donc je lui passe tout pour être certain d’être payé/d’obtenir le chantier ».

Moi, dirigeante de TPE, j’ai choisi d’abandonner les horaires fixes de travail.

Moi, dirigeante de TPE, j’ai choisi d’abandonner les horaires fixes de travail.

Nous sommes aujourd’hui trois femmes à travailler pour mon bureau d’étude de paysagiste. Cela fait 14 ans que j’ai monté cette société, Canopées, que je chéris parce qu’elle m’offre la possibilité de faire un métier que j’adore, créatif, humain, passionnant. Depuis 14 ans, nous avons travaillé en suivant les horaires très féminins du 9h-16h30, qui nous permettaient d’aller chercher nos enfants à l’école entre autres, mais aussi d’avoir du temps et de l’énergie (plus beaucoup !) pour cette fameuse seconde partie de la journée, en général. Tout allait bien, mais c’était dense. Et crevant.

Dans l’enfer des souffleurs de jardin

Dans l’enfer des souffleurs de jardin

Dans l’enfer des souffleurs de jardin (ou l’éloge du râteau à feuilles)

Avec le développement des immeubles et des copropriétés pourvues d’un « espace vert », l’humanité s’est vue affublée dans les dernières décades d’un nouvel animal à trompe : j’ai nommé le souffleur de feuilles.